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Généalogie

Patronymes
Orthographe usuelle :MUSY
Autres orthographes :MULSY – RP 1627 Treyvaux
Bourgeoisie

Treyvaux (Fribourg) : Aucune preuve ne permet d’affirmer que cette famille possédait la bourgeoisie de la commune.

Blasons

Dans le canton de Fribourg, les familles MUSY portent « au 1 d’or à un ours naissant de sable et issant du taillé, au 2 d’azur plein » ou « taillé d’or à l’ours de sable, issant du trait du taillé, et de gueules ».

Histoires de familles
PREMICES

Les MUSY sont signalés une première fois à Treyvaux en février 1481 en la personne de Jean qui reconnaissait y tenir plusieurs biens (AEF fds J. SCIBOZ, 34). Ce personnage était dit fils de Nicod et petit-fils d’un autre Jean. Cette précision nous incite à penser que cette famille s’installa dans la commune au début du XVe siècle. Ensuite les sources restent muettes jusqu’au début du XVIIe siècle.

JACQUES ET SES FILLES

Le 22 août 1622, Jacques MUSY et son épouse, Barbe GENEVY, portèrent sur les fonts baptismaux de la paroisse de Treyvaux leur fille Marie. Cette naissance fut suivie par celles de Jacques (4 mars 1627) et des jumeaux Elisabeth et Jacques (13 février 1630). Le couple eut au moins un autre enfant qui ne fut pas inscrit dans les registres paroissiaux. En effet, le règlement de la succession de Jacques MUSY connu à travers un acte de cession entre sa fille Egly ou Elisabeth († 26 mai 1680 ?), épouse d’Antoine KOLLY de Praudian († 3 novembre 1704) et son beau-fils Jacques, fils de Pancrace DELEDEFRUZ (DOUSSE) d’Arconciel († 14 avril 1683 ?) daté du 30 avril 1651 (AEF RN 236 p. 54) et par le testament de sa femme Barbe du 13 avril 1654 (AEF RN 233 p. 34 et RN 236 p. 397) nous apprend l’existence de Marguerite, mariée au dit DELEDEFRUZ.

Barbe qui décéda le 17 avril 1654 comme en témoigne la note portée par le notaire en tête du testament y nommait également Margareht, une des filles de Marguerite.

Par l’acte de 1651, Elisabeth cédait ses droits sur les biens paternels et maternels à son beau-frère pour la somme de 400 écus. Ainsi la Longeraye et la Rappetaz avec la maison paternelle, le jordil, deux prés et un bois passèrent dans la famille de Jacques DELEDEFRUZ même si la veuve de Jacques MUSY, Barbe, en conserva l’usufruit sa vie durant.

A noter que la famille MUSY de Treyvaux pourrait être issue de celle de Grandvillard car les registres paroissiaux conservent l’acte de baptême, daté du 18 août 1638, d’une Christina MUSY, fille illégitime d’un Jean MUSY originaire de cette localité.

Ainsi s’achève la brève histoire de la famille MUSY de Treyvaux.

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